Samedi 19 avril
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BAISE MOI SI TU VEUX
Réalisateur : Stan Lubrick
Editeur : JTC Video
Avec : Ovidie, Tiffany Hopkins, Angèle, Julia, Philippe Duroc, Tony Carrera, Rodolph Antrim...
Tiens, une parodie de "Attrape moi si tu peux" de Steven Spielberg, ça peut être marrant. D'ailleurs,
le film commence fort puisqu’on nous annonce qu’étant réservé à un public de cinéphiles avertis, le réalisateur n’a pas jugé utile de filmer les scènes d’actions ayant conduit le héros
(Tony Carrera) dans un bordel de Moscou ! Une entrée en matière plutôt amusante, mais qui révélera vite un stratagème permettant de faire l’impasse sur l’histoire du film et qui, au final,
s’avérera fort décevant.
On retrouve donc direct Tony en train de prendre du plaisir avec Ovidie, qui lui lance, dans un Russe parfait « Baise moi si tu veux » ! La scène dure dans les 20 minutes et reste
dans le X traditionnel, sans sodomie ni éjac faciale.
On nous apprend ensuite qu’à Dakar, la secrétaire de l’ambassadeur va accueillir le directeur de la sécurité, responsable des déplacements du Président. Une secrétaire peu farouche qui jouera de
sa langue pour motiver notre homme ! Rodolph Antrim fait donc la connaissance de Julia dans une scène également classique et très basique, où cette dernière lui lancera également un "Baise
moi si tu veux", leitmotiv du film...
On continue l’histoire ( !) avec un nouveau texte qui nous apprend qu’après de multiples péripéties, Philippe et Angèle se sont retrouvés à Londres. Comme on ne
sait pas qui sont Philippe et Angèle en tant que personnages du film, on est bien content pour eux…
Troisième acte donc, où Angèle lance le fameux « Baise moi si tu veux » à son compagnon Philippe Duroc. Après deux séquences sur un lit, cette scène se déroule sur un canapé, ça change
un peu me direz-vous…mais toujours rien de bien excitant sur notre écran...
Retour du texte sur fond noir à l’écran, qui nous apprend cette fois que le héros du film à du rejoindre Tokyo suite à une lettre mystérieuse. Une fois l’affaire élucidée (éludée serait plus
approprié…), le héros retrouve une de ses anciennes amies devenues traductrices dans une entreprise locale.
Ah enfin ! Tiffany apparaît sur l’écran et ses jolis yeux illuminent d’entrée de jeu la séquence. Elle lance bien évidemment à Tony le « Baise moi si tu veux » et c’est parti pour
la quatrième et dernière séquence hard du film, le tout sur une jolie musique japanisante (ben oui, on nous a dit que ça se passait à Tokyo, faut suivre...). Un bon point pour le réalisateur, il
filme très souvent le visage de Tiffany en gros plan, ce qui ne peut que nous satisfaire ! Sinon, la scène en elle-même reste également sobre et traditionnelle, on est très loin des gonzos que
tournera la belle par la suite.
Au final, le spectateur croyant avoir affaire à une parodie du film de Spielberg se retrouvera avec un porno ultra classique, sans aucune originalité et platement filmé. Les scènes sont
mollassonnes, durent carrément trop longtemps (plus de 20 minutes) et ne sont guère passionnantes. On regrettera vraiment qu’il n’y ai pas la moindre trame scénaristique qui met en relation les
quatre séquences. Bref, hormis la séquence avec Tiffany, pas grand chose à garder dans ce film, qui pourra intéresser les amateurs peu exigeants, et encore… 4 filles, 4 scènes et hop, c'est
torché...
A noter que cette séquence est également présente dans le dvd "SEXE SESSIONS", déjà chroniqué en ces pages. Pour l'occasion, je vous met plus de photos que dans l'article consacré à ce
dernier...
A bientôt pour un nouvel article, et peut-être une surprise... je croise les doigts...
Stéphane